La semaine passée j'ai rêvé à un immense trou de cul de poule qui crachait sur toute l'humanité. Les gens couraient en se bouchant le nez. Jusqu'à cet avant-midi, j'ai jamais vraiment compris d'où ça m'était venu.
J'ai un cours de littérature québécoise avec une Tremblay qui se prend pour une Duras. On regarde des textes de Ducharme et elle a perdu tout son joual, plus aucune trace. Elle dit des niaiseries comme «Le sacre exprime des sentiments». Elle décortique tout dans son accent welcometoParis et dans sa langue de clittéraire. Ça m'écoeure, ça me donne envie de renier la clittérature. Ostie de Montréalaise. Elle parle des régions comme de pays lointains et retardés, pendant qu'elle s'attarde aux significations de l'emploi de la troisième personne dans un jeu de mot «proprement ducharmien».
C'est un cours de littérature québécoise s'adressant aux deux étudiants français du cours.
Son accent, ses analyses vulgaires et ben trop poussées; tout ça me rappelle la poule qui disait pouvoir me pèter Stairway to Heaven d'un bout à l'autre, sans fausse note. Elle captait même les nuances du solo de Jimmy Page, à la fin. Mais son Robert Plant bavait un peu.
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5 commentaires:
je pense qu'on pourrait en parler longtemps des ces connes-là. mais tu penses pas que c'est vrai que les sacres expriment un sentiment ??
ho ho ho
(ça, ça signifie un rire)
noel approche, tu lui donnera une pomme comme cadeau...
olivier
Euh...c'est que je ne pensais pas que vous aviez cette perception...je me vois là vraiment confuse...Je sais c'est moi...ce sale caractère à chier qui gobe tout..mais là vraiment tout hein...pour le recracher comme mien...Je suis vraiment navrée... euh...esstii
E.
Euh...c'est que je ne pensais pas que vous aviez cette perception...je me vois là vraiment confuse...Je sais c'est moi...ce sale caractère à chier qui gobe tout..mais là vraiment tout hein...pour le recracher comme mien...Je suis vraiment navrée... euh...esstii
E.
ta française, c'qu'à besoin, c't'un buck à dix pointes pis une chemise caraté (ça devra lui délier la langue)
Mon cher Wil, c'est la vie d'un jeune écrivaint que veut arriver à la perfection avant de vivre toutes les frustrations nécessaires à un beau texte savoureux comme la lasagne de ta mère...
C'est un début, et le produit après quelques années sera savoureux... Ne lache pas...
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