24.2.07

Ambiance coton ouaté ce matin

Réveillé à 6h30, par un coloc qui ne sait pas mesurer ses pas. Je me demande quand est-ce que, dans l’apprentissage d’un enfant, on lui montre à se servir uniquement de ses talons pour marcher. D’où ça vient? Mes enfants à moi seront furtifs. Secrets. Comme des elfes. Leurs pas deviendront ceux d’un drap de coton qui flatte le plancher. J’habite avec deux gros scarabées. La rigidité de leur squelette extérieur les oblige à piocher sur la tête des voisins comme s’ils cherchaient à faire remonter les clous du plancher. Un autre ostie de problème à régler. Les colocs, le ménage, la vie en colocation, l’ingérence, les airs bêtes, les taches de pisse sur le plancher autour de la bolle parce qu'y en a un qui manque clairement de visou, les piles de vaisselle, la toux inhumaine, monstrueuse. Le malaise constant. Le 5 ½ que je paie en partie me revient à une chambre et demie. Le salon est un territoire emprunté, un terrain semi-commun, supervisé par les bulletins de Sports 30 à chaque demi-heure, vingt-cinq heures sur vingt-quatre (parce qu'il y a une heure où les bulletins se chevauchent, pour s'assurer d'avoir tout dit sur le monde des sports, du hockey au football, du soccer au baseball, au golf au tennis au badminton au waterpolo aux fucking courses de poches de patates au top 10 des meilleures façons de tenir son bâton de ringuette au top 10 des plus belles tontes de gazon au baseball au top 10 des choses dont on se crisse le plus dans des sports déjà trop télévisés au top 10 des meilleurs snacks de septième manche au top 10 du détail cave qui va changer tout le parcours de l'univers ostie d'calisse de tabarnac)

...

Le fun d'être amoureux, je crois, c'est d'avoir constamment l'impression de n'avoir absolument aucun contrôle. Et d'avoir l'impression que l'autre n'en contrôle pas plus. Ou c'est peut-être ma façon à moi de le vivre. C'est ce lieu de confiance qui est confortable. Je suis entre bonnes mains. Elle l'est aussi. Keep rollin'.

Conor Oberst écrit:
This is the first day of my life,
I'm glad I didn't die before I met you.
But now I don't care
I could go anywhere with you
And I'd probably be happy.

Oué, probablement.

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Je veux vivre avec toi.

Anonyme a dit...

sweet

moi aussi je veux vivre avec toi
et avec nuance
vivre dans la nuit...

o.

William a dit...

Oli, tu veux vivre avec Anne-Marie ou avec moi? Et dans la nuit?

Watch it, fucker!

ahahah

Anonyme a dit...

ahahaha
o.