Et la pièce est assez froide. Mais je continue de téter le goulot minuscule parce qu'il m'a coûté trois grosses piasses. «American aquarium drinker», comme dit Jeff Tweedy. À boire des gallons de café réchauffé, je me demande si ce ne sont pas mes papilles à l'agonie qui me tiennent éveillé.
«Disposable Dixie cup drinker»; on est toute une armée. En file aux Starbuck's, Van Houtte, Tim Horton's et compagnie. Une fois équipé, je quitte la lignée et je pars au front; combattre l'ennui et la médiocrité avec quelques mililitres de poison moulu.
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1 commentaire:
je ne savais pas que tu consommais abusivement cette liqueur issue de plantes exotiques
faut croire qu'on en apprend tous les jours
et c'est quand on apprend tous les jours que l'ennui est en partie repoussée, à la prochaine minute, ou à la prochaine journée
merci je me sens tellement mieux
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