Cripple crow say something for our grieving
Where do we go once we start leaving
Well close that wound
Or else keep on bleeding
And change your tune
It’s got no meaning
- Devendra Banhart
Y'a des plaisirs qui se décrivent très mal. Dormir avec son amoureuse, jouer de la guitare toute une soirée parce qu'on a une nouvelle toune et qu'on veut pas l'oublier le lendemain, lire en chiant -- non non c'est pas un rip-off de Guy Fournier. Et puis une journée de pluie comme aujourd'hui représente pour moi la meilleure occasion de me faire plaisir.
Cet après-midi, le plaisir était de me coucher sur le gros divan dans le salon de la maison de mes parents, avec The Killer Inside Me de Jim Thompson, l'album Cripple Crow de Devendra Banhart, et Johnny -- B. Goode, Ol'Boy, Cash ou Lennon, y'a plusieurs noms de familles -- le labrador chocolat de 6 ou 7 mois de mes parents, qui dort à côté de moi.
Johnny qui jappe à chaque extrait de Cripple Crow où des gens parlent, puis qui se rendort aussi vite qu'il s'est réveillé, le menton applati sur le tapis entre ses deux pattes d'en avant. Lou Ford, le héros de The Killer Inside Me, qui bat des prostituées à mort. Toute ma famille qui est en vélo, même s'il pleut non-stop depuis ce matin -- bande de freaks! Et moi qui perds le fil de ma lecture et ferme les yeux en entendant la chanson titre de l'album de Banhart.
Fuck, la vie est vraiment belle ces temps-ci.
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1 commentaire:
@bande de freak@ !
Tu y vas un peu fort, moi je dirais plutôt @accros de la sérotonine@ (fluide sécrété par le cerveau après un gros bat ou apres un effort physique soutenu pendant plus de 45 minutes et j'imagine aussi après l'écriture d'un futur hit assuré)... freak... pas sûre... freak c'est plus comme un humain\escargo...
Laches pas la composition fécale Willi-will.
Ta soeur qui te pince le dessous de bras et t'adore de tout son coeur XOX
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