En cette merveilleuse fête de la Saint-Valentin - ostie de pays judéo-chrétien, les Indiens n'en ont pas eux de fête de la Saint-Valentin, nous il nous fallait une journée par année où il faut se rappeler de pas traiter l'autre de sac à marde. Donc, disais-je, en cette fête de la Saint-Valentin, j'ai décidé de publier une toune de simili-amour, qui, j'espère, ne sonnera pas trop quétaine, et qui exprime bien mon sentiment en ce moment, car, oui, il m'arrive d'en avoir des sentiments, et beaucoup plus que la plupart des gens. D'habitude, ça arrive quand je mange du pain de seigle une journée après sa date d'expiration, mais là, c'était du naturel, j'ai peut-être surfé sur la vague de la dernière fois que j'ai mangé un sandwich au smoked-meat.
T'es la plus belle fille de la planète
Même les étoiles savent quand tu dors
Mais j'ai pas la face d'une vedette
Donc j'reste ici sans remord
Les jours vont finir par s'éteindre
Des jours vont passer dans le noir
On va être aveugles comme des roches
Et ta beauté va prendre le bord
Je prends mes rêves pour des accidents
Les tiens forment ton destin
Mes nuages sont des tempêtes
Dans presque tous mes dessins
T'es intouchable, t'es un soleil
Que je regarde trop longtemps
Que je dessinerais derrière les nuages
Si mes yeux brûlaient pas autant
De loin t'étais si belle
De près j'vois plus rien
Mais on s'éloigne c'est comme rien
Et maintenant c'est la distance qui me bande les yeux
La distance éteint la veilleuse
La distance éteint l'étincelle
La Terre tourne un peu plus à sa perte
L'instant perd un peu plus le Nord
Vas-y, fais-la ta jambette
Pendant que je détourne mon regard
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2 commentaires:
xxx
o.
Will, Ben dit que t'écris bien. C'est vraiment bon te lire. On a l'impression d'être un peu plus intelligent après t'avoir lu et un peu sensible aussi.
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